Mon histoire photo

- Comment cette aventure a commencé?

Le matin j’ai pour habitude de méditer, notamment sur la plage où je suis régulièrement immergé dans un océan de lumières colorées. En 2017 j’ai commencé à « photophoner » ces levers enchanteurs et les partager sur les réseaux sociaux.

C’est au retour d’un week-end chamanique que tout a basculé. D’un coup, j’ai plongé dans des captations symétriques, guidé par la recherche du reflet parfait. Mon plaisir était grandissant avec ces compositions d’objets singuliers, portées par l’énergie du soleil levant, enveloppées de couleurs qui semblent issues de l’autre coté du voile.

Une chute dans l’eau avec mon téléphone a entrainé l’achat d’un appareil photo en 2018 et m’a plongé dans l’univers des réglages manuels, passage normalement moins intuitif, mais permettant de capter des instants et des compositions qui m’étaient impossibles avant.

- quels éléments aimes-tu photographier ? 

Quasiment toute chose mise en lumière, je crois que j’aime surtout photographier la Lumière et l’impalpable, comment elle se déploie dans la géométrie de l’espace, surtout aux heures qui bordent la journée. L’Eau est omniprésente sur mes photos comme autour de moi, j’adore les reflets, comme une réalité augmentée. De jour comme de nuit je regarde avec passion tous les phénomènes célestes et aime transcrire la course des nuages et des étoiles. Parmi les éléments du Bassin que j’affectionne dans les lumières du matin ou du soir, les silhouettes des pignots avec leurs ombres et reflets, comme des connecteurs du ciel et de la Terre, les pontons comme des pistes d’envol ou portes vers d’autres horizons. Parmi les objets singuliers, j’aime beaucoup composer avec des chaises et des bancs, des verres, lunettes, parapluie…et les tables ostréicoles.

- depuis combien de temps photographies-tu ? 

J’ai commencé en 2015 avec un téléphone et l’appareil photo est venu en 2018.

 -qu'est-ce qui t'inspire ? 

Le Bassin, ses humeurs et ses multiples visages sont une formidable source d’inspiration.

Pour certaines de mes photos c’est comme si une main invisible orientait mon appareil, plusieurs enseignements photographiques sont issus de voix intérieures. Pour  beaucoup d’autres, plus mentales, c’est une quête de beauté visuelle et d’harmonie qui me guide.

 -depuis combien de temps connais-tu / vis-tu sur le Bassin d'Arcachon ?

J’ai eu la chance de profiter d’une maison sur la plage aux Jacquets pendant 20 ans pour mes temps libres, depuis 6 ans je réside sur la Presqu’île.